SAMEDI 18 janvier 2025
LECTURE DU JOUR
Que dire de plus ? Si Dieu est pour nous, qui se lèvera contre nous ?
- Romains 8:31 BDS
À l'âge de 18 ans, j'ai déménagé à l’autre bout du monde. J'ai quitté ma petite ville natale pour la ville de Sydney, en Australie. En descendant de l'avion, j'ai ressenti une grande peur. « Mon Dieu, reste auprès de moi, ne m’abandonne pas », ai-je prié les poings serrés et les yeux désespérément levés vers le ciel. Le trajet en taxi m'a paru interminable. Enfin, j’ai franchi le seuil de ma nouvelle demeure. La peur que j’avais ressentie initialement s'est rapidement muée en une solitude pesante.
En commençant à déballer mes affaires, j'ai sorti ma Bible. À cet instant, elle semblait être le seul élément familier dans cet étrange et nouveau pays. Retenant mes larmes, j'ai décidé de faire une pause dans mon déballage et de me plonger dans la Parole de Dieu, espérant y trouver du réconfort. Je suis tombée sur l'histoire de Josué conduisant les Israélites en Terre promise. Sydney, en Australie, était aussi nouvelle et inconnue pour moi que la Terre promise l'était pour Josué. Pourtant, Dieu rappelait sans cesse à Josué et aux Israélites de ne pas avoir peur.
Une fois ma lecture terminée, j'ai ressenti un profond sentiment de réconfort. Le Seigneur m'a parlé à travers l'histoire de Josué, me rappelant que je ne suis jamais seule. Même quand la peur et la solitude semblent être nos seules compagnes, Dieu demeure avec nous, nous soutenant dans chaque nouvelle aventure.
Mlle Kaitlyn Handy (Texas, USA)
PRIÈRE DU JOUR
Dieu omniprésent, aide-nous à nous rappeler que nous ne sommes jamais seuls parce que Tu es avec nous. Merci de continuer à guider nos pas chaque jour. Amen.
PENSÉE DU JOUR
C'est souvent dans nos moments de plus grande solitude que la voix de Dieu résonne le plus clairement.
SUJET DE PRIÈRE
Ceux qui s’établissent dans un nouveau pays.
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BONUS - Le ciel était voilé.
AF504. Air américain interprété par Anite Pierre
Strophe 1
1. Le ciel était voilé, La route était obscure ; Voyageur désolé, J'errais à l'aventure. Chaque arbre du chemin Était une menace, Et je cherchais en vain La porte de la Grâce, La porte de la Grâce.
Strophe 2
2. Enfin, las et transi, Je tombai sur la route En disant : « C'est ici Que je mourrai, sans doute ! » Quand un rayon des cieux Pour moi perçant l'espace, Vint montrer à mes yeux La porte de la Grâce, La porte de la Grâce.
Strophe 3
3. Mais je doutais encor : Se peut-il, ô merveille, Que seule, quand tout dort, La grâce toujours veille ? « Pitié ! je vais mourir ! » Murmurai-je à voix basse. Et je la vis s'ouvrir La porte de la Grâce, La porte de la Grâce.
Strophe 4
4. Et je vis, sur le seuil, Debout dans la lumière, Jésus ! Quel doux accueil Il fit à ma misère ! « Je t'attendais ; pourquoi, » Dit-il, « pauvre âme lasse, Viens-tu si tard ? C'est Moi, C'est Moi qui Suis la Grâce, C'est Moi qui Suis la Grâce ! »
Texte de Ruben Saillens
